Emballer moins mais mieux : au cœur de la démarche « slow logistique » de Skipper Groupe.
Tous les communiqués de presseParis, le 19 septembre 2024. Une des principales plaintes des consommateurs à propos des emballages est l’incapacité à les recycler ou la difficulté à s’en débarrasser. Ainsi, 32% des consommateurs estiment que les emballages prennent trop de place dans les poubelles et exigent un démontage fastidieux tandis que 27% jugent les emballages difficiles à recycler ou non recyclables [1]. Soucieux de proposer une logistique plus vertueuse, l’entreprise familiale Skipper Groupe a créé un poste R&D entièrement dédié à la réflexion autour de l’emballage. Cartons avec réduction de hauteur, calage innovant, etc… le logisticien engagé teste de nombreuses solutions en ce sens. Par exemple, les emballages Korrvu® utilisés par Skipper pour l’envoi des produits e-commerce de son client Ligne St Barth répondent directement aux préoccupations des consommateurs. Mieux encore, Skipper Groupe constate une réduction d’1m3 de calage économisé pour 149 boîtes Korrvu®. Retour en détails sur cet aspect incontournable de la réflexion autour de la « slow logistique ».
Emballer moins mais mieux
Fuit d’une aventure entrepreneuriale familiale depuis 1925 et animé par la volonté d’imaginer la logistique de demain, Skipper Groupe propose des solutions d’externalisation logistique et de pilotage de transport. Pour le logisticien, la réflexion autour de l’emballage est primordiale et constitue un des enjeux majeurs de la slow logistique – mouvement créé en 2020 par Skipper pour accompagner les marques vers une logistique plus respectueuse de l’environnement et de l’humain. Skipper Groupe travaille ainsi à proposer des emballages écoresponsables qu’il source, étudie, teste dans ses locaux… pour répondre de manière adaptée aux besoins et problématiques de ses clients tout en limitant leur impact sur la planète.
Chez Skipper, un poste dédié à cet aspect a même été créé en interne pour réfléchir à comment emballer moins mais mieux, avec un pan R&D important. Brice Vadon, chef de projet méthodes et emballages, est ainsi arrivé chez le logisticien en juin 2023 avec un double objectif : réduire la quantité d’emballage et de suremballage, et proposer aux clients des alternatives plus douces pour l’environnement tout en préservant et renforçant la qualité des solutions proposées.
« Au quotidien, mon travail consiste à déployer les méthodes d’amélioration continue d’un point de vue emballage, donc de proposer des solutions d’emballage notamment sur la slow logistique. », explique-t-il. Parmi les missions de Brice Vadon, il y a celle d’être en veille active sur de nouvelles « slowlutions » ou encore réaliser des tests sur les plateformes Skipper et en mesurer les résultats.
« Même si nous avons déjà enregistré de beaux succès lors de nos tests, il faut rester humble et bien comprendre qu’il n’existe pas de solution miracle et définitive en matière d’emballage aujourd’hui. On est sur du work in progress. », rappelle Brice Vadon.
Une recherche continue de « slowlutions »
Que ce soit à des fins de suremballage, de calage, de fermeture ou de maintien, il faut jongler entre les différents critères de l’emballage (sourcing, conception, transport et recyclage) pour proposer la solution la plus adaptée : un emballage de mauvaise qualité aurait nécessairement un impact important sur le coût, la qualité et l’empreinte carbone, une option inenvisageable chez Skipper Groupe. Par exemple, plus les fibres d’un emballage sont recyclées, moins l’emballage sera solide. Skipper Groupe accompagne ainsi en toute transparence ses clients toujours plus sensibles à la slow dans le changement de leurs process et leur sourcing.
Exemples de solutions testées :
- Réduire l’épaisseur des films sans en altérer la qualité : pour cela il a fallu jouer sur la tension et la vitesse des filmeuses. Les premiers résultats sont concluants avec 30% de plastique en moins ! Une solution testée actuellement avec 2 clients qui permet de passer de 17µ à 7µ (microns). Sur la balance on passe ainsi de 208 g à 45 g de déchet par palette et les skippers gagnent aussi en confort car la bobine est plus légère à porter (0,825 kg versus 2,3 kg) et plus pratique à manipuler (pas besoin de gant).
- Utiliser un adhésif 100% papier et amidon. Cet adhésif présente l’avantage de ne comporter aucun plastique. Skipper ne s’arrête pas à cette avancée et continue à tester la machine qui permet de rendre l’amidon collant tout en cherchant d’autres technologies qui seraient faciles à manipuler, voire portatives.
- Proposer des cartons avec réduction de hauteur, nouveau et encore en cours de tests chez Skipper. Au lieu d’une gamme infinie de cartons, on propose une taille unique et une découpe à la bonne hauteur. Résultat : 50% de déchets en moins. Avec un calage optimisé et la possibilité de pouvoir mettre plus de cartons dans le camion, ces cartons ont un intérêt tout particulier pour les articles volumineux et les commandes importantes.
Un cas client : Korrvu® pour Ligne St Barth
Depuis octobre 2020, Skipper Groupe accompagne Ligne St Barth, une entreprise familiale qui crée des produits de beauté et parfums depuis 40 ans. Depuis février 2024, Skipper Groupe utilise un emballage slow appelé Korrvu® pour les envois BtoC des produits Ligne St Barth via le e-commerce, avec 2 tailles de carton différentes. Korrvu® est une boîte d’expédition qui maintient avec un film plastique les articles au centre de la boîte. Cette solution est efficace et qualitative avec zéro casse à ce jour en ce qui concerne Ligne St Barth.
Cet emballage Korrvu® présente de nombreux avantages en termes de manipulation et d’impact environnemental, avec une empreinte carbone de 0,116 kg de CO2e pour une boîte petit format (soit 5 fois moins qu’une bouteille en plastique d’1L) [1]: plus besoin de calage (même pour les contenants en verre), un volume de carton moins important donc moins de stockage et moins de transport (1m3 de calage économisé pour 149 boîtes Korrvu® [2]), un carton 100% recyclable fabriqué avec plus de 50% de carton recyclé, des risques de casse drastiquement limités (donc pas de transport lié à un nouvel envoi de produit).
Approuvés RESY pour le recyclage, les emballages Korrvu® peuvent être recyclés dans le flux de déchets de papier. La conception pliable à plat minimise l’espace de stockage ou d’élimination. Également réutilisable pour les envois de retour, il minimise ainsi les déchets aux deux extrémités du cycle de distribution.
Brice Vadon conclut :
« Avec zéro casse, un impact environnemental faible et le fait qu’il réponde aux attentes de consommateurs, cet emballage slow Korrvu® est idéal pour accompagner Ligne St Barth dans ses envois. Nous l’avons proposé après de nombreuses recherches et tests chez nous, et c’est ce travail sur mesure de réflexion autour des emballages en prenant en compte l’impact sur la planète que nous menons pour chacun de nos clients. »
[1] Source : étude Harris Pool Survey 2024
[2] Source : Impact CO2 de l’Ademe
[3] Selon les boîtes Korrvu KS-RB-13 : 215x125x25m
[4] L’économie de CO2 réalisée est calculée à partir des données d’un échantillon représentatif de 10 regroupements calendaires (soit une centaine de commandes) et chiffrée en tonne équivalent CO2, incluant d’autres gaz à effet de serre que le CO2. La base est la même pour le calcul de l’économie en coûts kilo.